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Pas très aimé des citadins,
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Enfants et vieux aiment l’attirer ;
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Il peuple pourtant toits et jardins,
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Des escrocs, il est le jouet.
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Mûr à point, l’été il est fauché ;
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Fauché, on l’est de n’en point avoir.
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C’est un petit air léger qui nous ravit l’été.
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Sans « R », elle est glaciale,
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Car plutôt hivernale.
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On la tourne pour avancer ;
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Mais quand on l’est, cela signifie « être branché ».
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C’est la partie intégrante d’un pont ;
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Le rendre, c’est en avoir ras le bol ;
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Contre les taches, c’est une protection.
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Lorsqu’il n’est pas industriel, on ne manque pas de l’admirer.
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Propre, il devient une chaussée.
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Sur le Web, on peut le consulter.
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On peut la visiter ou bien la savourer ;
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Mais ce projectile léger peut-être un vrai danger.
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Elle est parfois artificielle ou bien encore naturelle.
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Mais en l’accomplissant, on prend des risques importants.
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Affichant de hauts bois, il ne craint pas le froid.
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Lorsqu’on le prend, c’est pour aller plus loin.
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Redoutable machine de guerre, des murs lui cédèrent naguère.
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Généralement, il blatère ;
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C’est aussi un signe de naissance.
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Il peut être rond, carré et bien moulé.
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Servi au marché, il est découpé.
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Ça ne vaut pas le coup d’en faire un, surtout pour de tout petits riens.
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Le vinaigre n’est pas conseillé pour l’attraper ;
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Elle est évoquée quand la cible est touchée.
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Le curieux aimerait parfois en être une.
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Il a une arête et deux ailes de chaque côté.
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Parfois comparé à une trompette, qui n’est pas forcément bouchée.
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Il est bon quand il est tôt.
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Quand il est tôt, il est petit.
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Mais aussi il peut être beau.
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Et quand il est tard, il est fini.
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La catastrophe vous a frôlé si près de vous il est passé.
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Et personne n’est ménagé quand rouge il est tiré.
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Pour un secret, on peut l’acheter.
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On peut se taire et le garder.
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Dans un studio, avant de filmer, c’est toujours lui qui est demandé.
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Elle nous tire les larmes des yeux sans que nous éprouvions de chagrin.
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Elle suit lentement son chemin qui la mène toujours vers les cieux.
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On dit qu’il n’y en a pas sans feu.
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Parfois nouvelle, parfois pleine,
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Sa couleur n’est pas celle de l’ébène.
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Des rêveurs elle est la retraite favorite,
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C’est le pays des Sélénites.
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Si le vent le pousse et l’excite,
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Il dévore tout ce qu’il boit.
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Son appétit est sans limite.
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Mais s’il boit trop, il se noie.
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Toujours le premier,
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Jamais le dernier,
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Rien sans lui n’est jamais fini,
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Car rien ne peut commencer sans lui.
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Quand le jour se lève, il est là,
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Mais c’est à la fin qu’on le pose.
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Il exprime aussi un état
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Et aide à préciser les choses.
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C’est un accessoire très utile
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Qui est petit et attachant.
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Et s’il ne tient que par un fil,
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Il se fixe aussi en pressant.
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D’un être ou d’une chose, elle est ce que l’on voit.
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Et si par une on peut être trompé,
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Il en est d’autres que l’on peut sauver.
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Cette donnée que l’on voit changer
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Tout au long de l’année,
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Peut être fixée pour se rencontrer.
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D’une arme à feu il peut être une pièce.
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Et nos amis sont nombreux Issus de son espèce.
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Douceur d’une ouvrière obscure et sans grade,
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Friandise princière,
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Régal de plantigrade.
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S’il vous voit vieillir sans jamais rien vous dire,
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C’est parce qu’il est poli.
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Alors réfléchissez,
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Dites-moi de qui il s’agit.
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Il aime à être montré et suivi,
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Et l’imiter est toujours bon.
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Il peut servir de leçon
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Et de mise en garde aussi.
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Grâce à lui, on peut se nourrir ;
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On peut se fleurir aussi.
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Public, à tous il est ouvert,
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Secret, il l’est pour ceux qui aiment se taire.
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Un requin peut nous y faire penser,
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Un champion peut l’utiliser,
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Mais il n’est alors pas pareil à celui que l’on a dans l’oreille.
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On peut y mettre ses papiers,
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Son argent ou bien ses clés.
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C’est aussi une façon de se coiffer,
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Ou bien encore un fruit à déguster.
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Elle communique les vibrations qui font chanter le violon.
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On la cherche par amour,
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Mais on doit la rendre un jour.
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Si en amour ils sont appréciés,
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Les gros, eux, sont à éviter.
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Les auteurs en ont des fameux,
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Et certains servent pour des jeux.
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Autrefois, le maître en frappait le cancre, qui la redoutait.
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Utilisée par le dessinateur,
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Elle doit être suivie par les joueurs.
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Habitués des bibliothèques
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Ou danseurs,
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Leur avarice est légendaire.
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Au moindre grain, Ils quittent le navire.
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Ni Dieu ni homme,
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Sa patience est reconnue.
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Quand il est passé, la conversation continue.
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On le demande,
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On le poursuit,
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On le perd,
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On le passe.
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Quand il est cloche, il ne sonne pas.
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Quand il est melon, on ne le mange pas.
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Au XVIIe siècle, elle était magique.
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Au XVIIIe, elle devint gibet.
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Aujourd’hui elle est rouge pour le dernier.
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A la mairie pour les mariés,
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A la barre pour la vérité,
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Sur la piste pour le passer.
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Il est aimé de la tête aux pieds,
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Mais ses tours sont détestés.
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Il a jardin et sports malgré son renom.
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Époque des veillées,
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Au nord au sud, il a un nom.
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En noir ou en couleur,
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Point besoin de docteur car s’il a bonne mine
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On peut suivre sa trace.
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Son cheval n’est point sellé,
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Mais son plan toujours dressé.
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Perdue ou gagnée,
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Elle est toujours livrée.
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Appliqué d’une main, il marque l’offense.
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Activé des deux mains, de la flamme il conduit la danse.
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Entêté par tradition,
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Son bonnet est humiliation.
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Il est aussi grison,
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Pour avoir du son.
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Son coup n’est pas fatal, mais souvent musical.
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Elle est cuite et moulée
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Pour être mieux dégustée.
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Malgré ce qui se dit, Le canard le redoute aussi.
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Malgré son nom, il brûle aussi
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Et les liquides il solidifie.
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Délicieuse, elle est croquée entre amis.
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Dangereuse, elle est lancée aux ennemis.
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Encore fléau à notre époque,
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Par le loup souvent on l’évoque.
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On peut hélas en souffrir
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Parfois au point d’en mourir.
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Bien mal gardé est le secret de ce jouet.
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Mener sa vie, n’est qu’une facétie.
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Instrument du bourreau,
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Elle accompagnait le billot.
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Si ne la laisse point en terre, on se prépare à la guerre.
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Née d’un lapin ou d’un agneau,
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Elle tient toujours chaud.
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Qu’elle soit brute ou peignée
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Elle peut venir des Pyrénées.
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Quand on joue, il faut la rattraper.
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Quand on la tire, il faut l’éviter.
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Ses formules sont connues,
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Celle du cœur est peu pratiquée.
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Apanage des hommes civilisés,
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Elle est encore bien méconnue.
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Quand on est dedans, on ne sait plus où l’on est.
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Il n’est fait que d’eau
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Mais peut devenir un impénétrable rideau.
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Signe habituel de réconciliation,
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Pour Judas il fut signe de trahison.
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On le donne, on le prend,
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On le reçoit, on le rend.
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Ce Génois exilé, ne vit pas les Indes convoitées.
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Pour les yeux d’une Isabelle,
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Il découvrit des terres nouvelles.
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Il est le point de départ
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Sans mener nulle part.
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Terreur de l’écolier
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Surtout s’il est pointé.
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Malgré sa douceur, sa patte n’est pas sans douleur.
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Jouer dessus est assurance d’être vainqueur.
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Souvent inhabité,
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Il est inutile d’y parler.
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Mais hélas, sans le désirer, on doit parfois le traverser.
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Oiseau des champs
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Au cri strident,
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Il est auteur anonyme de lettres pousse-au-crime.
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Il est hier,
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Simple ou composé
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Et peut remonter à l’Antiquité
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Car, sans lui, demain ne signifie rien.
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Il est toujours à l’est
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Et ne passera jamais à l’ouest.
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Il assiste à un lever
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Et jamais à un coucher.
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Chacun a la sienne que nul ne doit copier,
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Car l’imiter peut nous faire emprisonner.
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Fameuse et attestée, elle est collectionnée
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Et pourtant, une simple croix peut la remplacer.
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Elle porte manteau et tablier
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Et se cache sous son rideau pour ronfler.
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Une fois par an elle est visitée
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Par un barbu au dos chargé.
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En altitude, c’est une dépression
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Et un passage que nous empruntons.
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Pratique même s’il est faux,
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Blanc, il se trouve dans un bureau.
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Celui qui le possède est bien informé,
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Malheureusement il est parfois crevé.
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Celui de l’orgue on fait résonner
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Et bienheureux il rend le jardinier.
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En musique c’est une note qui fait honte.
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Il désigne une nuance de bleu.
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Quand il sucre le café, il fait des heureux ;
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C’est en V qu’il vole pour migrer.
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À peine fini, il se perd dans le passé
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Et ne peut être ajourné.
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Demain, ce ne sera plus qu’hier,
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Hier, c’était simplement demain.
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Du début au bout de l’an,
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On le garnit de l’histoire de notre vie,
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Affaires, amours, jours et nuits,
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Tout s’y inscrit précisément.
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Elle révèle tout de vous,
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Que vous soyez génial ou fou.
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Parfois anglaise ou bien gothique,
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Celle des Étrusques reste hermétique.
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Souvent créées par des religieux,
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Elles peuvent être scientifiques,
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Officielles ou diplomatiques.
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Elles paraissent impossibles sur un magnétophone.
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Vieux zinc tout bricolé
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Ou oiseau de grande ponctualité,
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C’est aussi une façon de se héler.
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Il fait sauter les courageux,
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Et tomber les chaussettes quand il est lâche.
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Arme des potaches,
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Des petites filles, il tient les cheveux.
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C’est un étalon qui ne galope pas,
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Un âge bienheureux et plein d’éclat,
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Et s’il se laisse facilement aplatir,
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On ne prend pas ses feuilles pour écrire.
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Je suis le quotidien compagnon du menuisier,
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Mais je préfère la menthe comme compagne de mes soirées.
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D'avril c'est une farce,
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De mer ou d'eau douce,
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Il est excellent pour la santé,
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Il est parfois volant.
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Intime on lui confie nos secrets,
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Interne pour les collaborateurs de l'entreprise,
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On le lit, on l'écoute
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Ou le suit chaque jour .
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Elle est d'amour,
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C'est une tomate,
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Ou une friandise,
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On y tombe parfois suite à une émotion forte,
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Qualifie souvent un être niais ou crédule.
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Déposition officielle effectuée à la barre,
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Il est parfois d'amitié.
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Elle chagrine le matin,
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Mais le soir redonne espoir.
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Qu'elle soit de famille ou d'idée, il ne faut jamais la provoquer
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Car si chacun peut la chercher,
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Nul ne sait comment l'arrêter.
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En berceau ou surbaissée,
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celle du ciel n'est pas celle du palais.
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Il est ironique quand il est jaune,
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Tranquille quand on y habite.
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Il nous arrive même d'en boucher un.
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Menacé, son instinct nous pousse,
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On veille à celle des documents ;
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Elle a ses méthodes et ses moyens.
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Fruit il nous ravi,
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Amoureuse elle peut être violente, Selon Mathieu elle nous ferait aimer Bach.
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A minuit on la célèbre,
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Basse! elle ne fait rien pour qu'on l'entende.
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On en use pour persuader,
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En accorder, c'est faire confiance.
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Elles font le tour des continents.
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On les gravit difficilement, Mais se les tenir, c'est quand même beaucoup rire.
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Qu'ils soient noirs, gris ou bien blancs,
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Il n'y en a pas deux semblables,
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Et restent pour nous impalpables.
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Dans la cuisine je suis utile,
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Dans la nature, redouté.
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Mon épaule le porte,
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Mais si je change de coté... d'avis également j'aurais changé.
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Il est bon quand il est tôt.
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Quand il est tôt, il est petit.
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Mais aussi il peut être beau.
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Et quand il est tard, il est fini.
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L' émotion parfois nous le fait ressentir,
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Le froid parfois de lui nous en fait parcourir.
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Seul l'amour nous fait vivre le grand.
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Quand on y est , on ne sait ou on est.
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Je suis à la fois maternelle et paternelle,
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Quand je suis nerveuse, je n'en suis pas excitée pour autant,
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Au chemin de la selle, parfois je contribue.
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D'air, je sais isoler,
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Pneumatique cela n'est pas pour autant que je roule,
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Quand le sommeil gagne, je suis le bien venu.
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Quand je suis longue je suis favori,
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D'éléphant me fait une belle jambe,
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A quatre, je n'en suis pas plus rapide.
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Unique, je domine!
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A ma façon est le reflet de mon opinion...
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Mais c'est fleurie que j'exprime toute ma grâce !
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Au féminin l'écrivain me redoute.
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Peu coloré je peux apporter l'ivresse...
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Il m'arrive d'être glissant.
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Mais de sport je retrouve mon adhérence.
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Accidenté je deviens un tout !
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En étant sur ses gardes, on y veille.
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En l'air, je suis légère.
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Quand je promets on me trouve belle.
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Face au silence, je suis d'argent.
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Sachant voler, je n'en suis pas moins bon nageur,
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||
Sur l'échiquier je ne manque pas de raison.
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Je peux être humide ou pas,
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||
Les hommes prennent plaisir à me regarder,
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Les gaulois se méfient de moi.
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Plus étroit chez les célibataires que chez les mariées,
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||
Lieu de punition pour certains,
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Mort, sur moi tu reposes.
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J'absorbe à fort exposant,
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J'existe aussi pour le corps,
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On me trouve dans les pièces d’eau.
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Je n'existe pas et pourtant on me nomme,
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||
De l' heure dépends mon influence,
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J'aime à imiter vos pas au gré du soleil.
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D' air, je peux partir sans prévenir.
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De joie, j'offre aux hommes un plaisir intense mais éphémère..!
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De ferme, je suis vouée à servir ses mêmes hommes.
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Anglaise, je change tous les jours.
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A m'ouvrir, parfois on se cultive.
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Sombre, j'éclairci !
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Doublé, je ne manque pas de tranchant !
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A trop me porter aux lèvres, survient l'enivrement !
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Je suis parfois lourde à porter,
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De lorraine j ai double traverse,
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Un chemin je suis pour le croyant. |